Après la chute de la colonne Vendôme
Courbet Les fédérés aux Grandes écuries 1871
Association Paris Révolutionnaire
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LA MÉMOIRE DES LIEUX
Cette association propose une base de données comportant environ 16 000 fiches sur l’Histoire de Paris. Ces fiches situent des lieux se rapportant à des évènements révolutionnaires, à des personnages y ayant participé dans le sens du progrès ou du point de vue de la réaction, ainsi qu’à des philosophes, des scientifiques, des artistes… ayant marqué leur époque.
Dans la rubrique Chronologie, se trouvent, classées par arrondissements et dans un ordre chronologique, plus de 16500 fiches se rapportant à des événements révolutionnaires, à des personnages y ayant participé dans le sens du progrès ou dans celui de la réaction, à des artistes, des philosophes, des scientifiques… ayant marqué leur époque.
Communiqué Paris revolutionnaire.com
Il y a un siècle et demi, les parisiens, au coude à coude avec des militants d’autres régions et un bon nombre d’étrangers, amoureux de la liberté, de l’égalité et de la fraternité… combattaient pour la République, mais pas pour n’importe quelle République ; la « République sociale », comme ils disaient, contre des soi-disant républicains bourgeois, mêlés à des monarchistes et des bonapartistes.
À une époque où la classe ouvrière française se relevait péniblement des massacres de juin 1848 et de la dictature napoléonienne, où elle commençait tout juste à s’organiser dans des syndicats et dans l’Association Internationale des Travailleurs, elle se trouva, du fait d’une situation exceptionnelle — la débandade de l’armée et du gouvernement devant l’invasion prussienne — poussée à monter « à l’assaut du ciel », à prendre le pouvoir dans Paris.
72 jours de ce pouvoir ne suffirent pas à mettre concrètement en œuvre un foisonnement de mesures qui visaient à l’émancipation sociale des travailleurs et en particulier à celle des femmes, mais qui ouvrirent des voies à suivre pour obtenir cette émancipation. Ils constituèrent un exemple mémorable pour la classe ouvrière mondiale.
Cette « Commune » fut vaincue, moins par l’assaut haineux et revanchard des assassins versaillais que par ses propres erreurs et tergiversations devant l’énormité des tâches et des contradictions qui du coup lui incombèrent.
Mais elle prouva au monde entier que la prise du pouvoir par les prolétaires était possible pour la construction d’un autre système de société.
Et cette leçon vaut encore pour aujourd’hui et pour l’avenir.
Non, la Commune n’est pas morte !