En préfiguration de la première représentation, vendredi 15 mars de Femmes afghanes : le cri, nous vous présentons aujourd’hui un poème de la poète Parvin Pejvak.
Cette poète, née à Kaboul en 1967, a étudié la pédiatrie. Elle s’est exilée au Canada en 1992. Elle écrit des poèmes, des nouvelles et des histoires à destination du jeune public. Elle est l’autrice d’un recueil de poèmes intitulé « Margué Khorshid » : la mort du soleil.
Durant notre spectacle nous lirons des textes d’autres autrices et auteurs, poèmes ou prose lesquelles ont réussi à faire éditer leurs œuvres malgré les interdictions et persécutions nombreuses.
La partie musicale « en live » sera assurée par notre ami Hossein Taheri et son sitâr.
Venez donc nous écouter ! vendredi 15 mars à 19h30 au théâtre Magica, ruelle Saint André, vieux Nice.
Parvin Pejvak
Attente
La nuit, les étoiles
Brûlent de douleur avec nous
La nuit, les nuages
Pleurent de chagrin avec nous
La nuit, les feuilles
Tremblent de peur avec nous
La nuit, les vents
Soufflent de rage avec nous
Et nous, dans les ténèbres de ces nuits
Débordant de cris sans voix
Avec la torche de nos prières
C’est l’aube que nous attendons
le cri des femmes afghanes
Anthologie établie et traduite du dari par Leili Anvar
Préface d’Atiq Rahimi
Editions Bruno Doucey, 2022, 224 p., 20 €
Hossein Taheri durant la représentation en 2023 de Femmes iraniennes …
Avec plaisir je retiens la date.