La médiathèque de Contes dans le cadre de la manifestation nationale Biblis en folie a demandé à notre association, de proposer pour des élèves du primaire, la découverte de l’écriture poétique de Jacques Prévert
Les 160 enfants présents, devaient tirer au sort, à l’aide d’un « chapeau », les titres des poèmes qui leur étaient proposés ont très bien joué le jeu …
Les enfants avaient préparé cette séance par des travaux divers dans leurs classes.
Les lectures étaient réalisées par trois lectrices et deux musiciens, un à l’accordéon et l’autre à la guitare, afin d’alterner paroles et chansons.
Pour débuter, concernant la démarche, la première chanson, «Est-ce passe-temps ?», où l’on comprend si on l’ajoute au titre…
« Est-ce passe-temps de rêver
Cette page
était toute blanche
il y a quelques secondes
Une minute
Ne s’est pas écoulée
Maintenant voilà qui est fait »
Certains poèmes étaient manifestement connus de quelques écoliers : en particulier, Soyez polis, Chanson pour les enfants l’hiver accompagné par l’accordéon, et d’autres inconnus pour eux : L’Autruche, Cheval dans une île, Les textes mis en musique par le guitariste La fête foraine, Gentils enfants d’Aubervilliers , Tiroirs de chaises, Chanson du mois de mai, toutes créations originales ne pouvaient que les surprendre !
L’écoute était de l’ensemble des enfants était évidente ainsi que la joie de leurs sourires et leur participation active. Ce n‘est pas à la portée de tous les poètes !
Prévert est encore d’une actualité étonnante, sa fraîcheur, son esprit critique, sa sensibilité, son humour, et la mise en scène d’animaux et d’enfants ont à coup sûr réussi à toucher ces jeunes oreilles, faire rire, rêver et réfléchir les enfants autant que les adultes qui les accompagnaient.
Donnons la parole à Danièle Gasiglia-Laster dans son introduction au volume 1 des œuvres complètes : « Le poète le plus populaire de son siècle serait-il méconnu ? La question n’est pas posée pour cultiver son paradoxe, mais pour inviter à la découverte d’une œuvre dont on ne mesure pas toujours l’étendue et la portée. »
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Ils en ont de la chance les enfants de Contes !!! Merci pour eux !