J’ai envie aujourd’hui de partager avec vous un tout petit poème, qu’un poète de par ici, Patrick Joquel, m’a fait connaître. Il est tiré d’un recueil édité par le Printemps de Durcet, manifestation normande autour de la poésie initiée par Jean-Claude Touzeil, autre poète dont nous avons lu parfois des textes… Ce poème inuit est anonyme et provient de recueils de poèmes eskimos, Ed. Seghers.

A la façon d’un haïku, il va au plus profond, au noyau de la vie et de l’instant présent.

Anne B.

Et cependant il y a une grande chose, la seule grande chose :
vivre pour voir dans nos huttes et nos voyages
le grand jour qui se lève
et la petite lumière qui remplit le monde.